(?) Un Prix indexé sur la colère
Une hausse de la colère exerce une pression à la baisse sur les prix. Les prix des emochains sont liés à l’indice Hysterion500
Une pression à la baisse de long terme (Lterm)⬊ induit une augmentation des prix des emochains
Une pression à la hausse ⬈ induit une diminution des prix.
Notre colère fait baisser les prix. L’absence de colère fait diminuer les prix
L’Indice de Colère et son Impact Déflationniste : Une Interprétation Économique
L’Indice de Colère, en tant que baromètre de l’agitation sociale, peut être interprété comme un indicateur avancé de tensions économiques qui, paradoxalement, entraîne une baisse des prix plutôt qu’une inflation.
1. La Colère et la Contraction de la Demande
Lorsque la colère collective augmente, cela traduit souvent un mécontentement généralisé vis-à-vis des conditions économiques : sentiment d’injustice, perte de confiance dans les institutions, précarité grandissante. Cet état émotionnel a un effet direct sur le comportement des agents économiques :
- Réduction de la consommation : Un climat de frustration et de défiance pousse les ménages à freiner leurs achats, non pas par manque de moyens, mais par désengagement volontaire face au système économique. Cette baisse de la demande contraint les entreprises à réduire leurs prix pour écouler leurs stocks.
- Effondrement de la consommation discrétionnaire : Les biens non essentiels (luxe, loisirs, technologies) sont les premiers à subir ce ralentissement, obligeant les marques à ajuster leurs prix à la baisse pour attirer des consommateurs devenus méfiants et réticents à l’achat.
2. La Colère et la Paralysie des Investissements
Dans un climat de forte agitation sociale, l’incertitude économique pousse les entreprises et les investisseurs à différer leurs décisions.
- Baisse de la spéculation et de la valorisation des actifs : Lorsque l’Indice de Colère grimpe, les investisseurs perçoivent un risque accru de crise politique et économique, ce qui entraîne un désengagement des marchés et une chute des prix des actifs financiers et immobiliers.
- Ralentissement de l’innovation et de la production : Face à une demande en berne et à un climat d’instabilité, les entreprises retardent leurs projets d’expansion, ce qui se traduit par moins de pression sur l’offre et donc un environnement déflationniste.
3. La Colère comme Signal de Délégitimation Économique
Une colère persistante agit comme un facteur de rupture entre les consommateurs et le système économique. Plus elle grandit, plus les individus cherchent à se soustraire aux circuits traditionnels d’échange :
- Développement du marché informel et des systèmes alternatifs (troc, entraide, circuits courts).
- Effondrement du pouvoir des marques et de la publicité, réduisant leur capacité à maintenir des prix élevés.
- Chute de la consommation statutaire : si la possession de biens ne confère plus de valeur sociale, la dynamique de rareté cesse d’exercer son effet et les prix baissent mécaniquement.
Conclusion : La Colère, un Moteur de Déflation
À mesure que l’Indice de Colère augmente, les forces économiques basculent dans un schéma déflationniste : effondrement de la demande, paralysie des investissements et rejet du modèle de consommation dominant. Les entreprises, confrontées à une population désengagée, réduisent leurs prix pour tenter de restaurer une dynamique d’échange.
Dans cette perspective, l’Indice de Colère devient un indicateur clé pour anticiper les cycles de décroissance et les transitions vers de nouveaux modèles économiques basés sur l’effondrement des valeurs monétaires traditionnelles.
